Le bien écrire : une compétence clé dans le travail

Le bien écrire est toujours considéré comme une compétence clé dans le monde professionnel. Même si on l’oublie un peu à l’heure du tout numérique. Illustration.

Petit exemple d’un échange entre un DRH et un collaborateur :
« Alors, ce recrutement ? Vous avez trouvé le bon profil ?
– En finale, on avait deux excellents candidats : même âge, même parcours, expériences qui se valent, ils pouvaient tous les deux commencer en mars !
– Et donc, vous allez faire comment pour choisir ?
– On n’a rien à faire. Il nous a suffit de lire l’écrit qu’on leur avait demandé de rédiger dans la dernière phase de tests pour savoir lequel on ne garderait pas ».

À compétences égales, embauchez celui qui écrit le mieux

Eh voilà comment un bon candidat a perdu toutes ses chances en quelques mots. Comme quoi ne pas se préoccuper de la qualité de son écriture, c’est prendre le risque de perdre sa crédibilité. Alors qu’au contraire, cela peut se révéler une compétence distinctive et devenir un atout dans une procédure de recrutement.
Pour preuve, ce conseil d’un cabinet de recrutement : « À compétences égales, embauchez celui qui écrit le mieux ». La qualité du texte d’un candidat dit quelque chose de la qualité de son travail en général.

Entre mail et compte rendu, entre courrier et formulaire, l’écrit est une dimension essentielle du travail. C’est bien simple : ils organisent le quotidien au travail. De plus, avec les nouvelles technologies, et notamment le mail, ils sont partout dans notre vie professionnelle à la fois en interne (collaborateurs, hiérarchie) et en externe (clients, fournisseurs). Le bien écrire est une compétence attendue, même si elle ne figure que très eu dans les référentiels métiers. Pourtant, ce n’est pas gagné. Un étude déjà ancienne (2013) réalisée par TeleRessources auprès de Conseillers clientèle montre que 76% d’entre-eux « avouent avoir des difficultés pour rédiger ! » quand ils doivent écrire à leurs clients.

Quelle est la plus grande surprise dans cette information ? Le pourcentage élevé ou le vocabulaire utilisé ; les conseillers « avouent », comme s’ils étaient coupables … ou comme s’ils avaient honte ?
Selon moi, c’est surtout que l’écriture est pour eux comme pour beaucoup d’entre-nous très anxiogène.

– Est-ce que je maitrise les fondamentaux du français écrit ?
– Est-ce que ce que les explications que je communique au client sont suffisamment claires pour qu’il les comprenne sans peine ?
– Au contraire, est-ce que je risque qu’il me demande des informations complémentaires… ce qui implique que je devrais vivre une nouvelle épreuve d’écriture ?

A retenir pour bien écrire

Ces questionnements sont totalement légitimes. Les attendus dans les écrits au travail sont importants sur deux plans :

  1. Au niveau de la forme, il faut être très attentif à la rédaction, l’orthographe et l’organisation des idées. Le message doit être court mais précis.
  2. Au niveau du contenu, l’essentiel tient en deux mots : informations pertinentes, c’est-à-dire utiles et exploitables pour la personne à laquelle elles sont destinées.

Ces deux points sont développés sur le blog.

Alice: